L'histoire de nos armes

imitent d'assez près celles de la famille de KLINGLIN, qui portait d'argent à une fasce de gueules accompagnées de trois fleur de Lys d'azur.
Le village n'avait apparemment pas d'armoiries jusqu'en 1696. A cette époque, le village profita d'une offre de l'autorité royale qui permettait à toute communauté et à tout bourgeois d'avoir ses armoiries sur simple demande moyennant le versement d'un droit déterminé.
Les détails des armoiries ne forment pas les éléments d'un texte à lire. Leur arrangement constitue une figure qui frappe à première vue et que la mémoire retient facilement.
Le village
Oberhergheim est un gros village-rue qui s'étend le long de l'Ill. Apparaissant dans les textes dès le VIIIe siècle, il fut successivement propriété de l'abbaye de Murbach, des Habsbourg au XIIIe siècle, des Hattstatt de 1307 à 1585, puis des Schauenbourg, avant d'échoir en 1713 au préteur royal Klinglin.
François Joseph, fils de Jean-Baptiste Klinglin, fit reconstruire le premier château des Schauenbourg. Il "ressemblait à un temple" et possédait un "bassin à pyramide d'eau" alimenté par le "canal Vauban" où on avait construit une roue hydraulique.
Après la dispersion de son mobilier en 1754, le château fut vendu en 1796 puis démoli au XIXe siècle. Le village possède une architecture rurale fort intéressante, typique de la plaine, avec notamment quelques grosses fermes à cour ouverte, signe de la prospérité agricole du XIXe siècle.

L'Eglise
Mentionnée dès le XIIIe siècle, l'église Saint-Léger appartenait à l'abbaye de Murbach. Au XVe siècle, son entretien était réparti entre l'abbaye et la communauté du village. En 1739 une nouvelle consécration est mentionnée. Malgré des réparations effectuées en 1789, l'on songea dès 1811 à démolir l'église, son clocher menaçant de s'effondrer. La nouvelle église, de style néo-classique, fut construite entre 1842 et 1844 sur les plans de l'architecte Laubser.

La mairie
La mairie est une ancienne propriété des Klinglin. Située à proximité de l'église, cette bâtisse a abrité le presbytère jusque dans les années 1980. À la même époque, une autre partie du bâtiment était consacrée à l'enseignement et accueillait l'école.
Une Ferme

A l'origine, ce logis est entièrement construit en pans de bois. Son toit est à deux versants et croupes brisées. A l'arrière, la cour est délimitée par une étable, une grange et une buanderie, qui a conservé sa cheminée.
La restauration réalisée en 2002 modifie quelque peu le style d'origine.

Pietà
Cette pietà se trouve abritée par un oratoire en grès, protégé à l'origine par d'épais barreaux mais dont la porte a disparu. Le Christ repose sur le creux de l'épaule de la Vierge. La décoration intérieure de l'édifice a été réalisée avec des couleurs vives.
Stèle géodésique

Une inscription précise qu'elle doit :
Cette stèle géodésique a été élevée sous le règne de napoléon pour servir de base à l' établissement de la carte de la Suisse. C'est le terme septentrional d'une base à partir de laquelle ont été établis les divers relèvements qui servirent à réaliser la première carte d' état-major française concernant des pays étrangers. Le point le plus méridional est situé à Sausheim.

Une ferme
Cette grande ferme construite en U porte la mention de plusieurs dates ainsi que les initiales d'une famille de propriétaires, les Schmoll. Le logis, qui s'étage sur 3 niveaux, et la grange forment un angle droit. Le troisième bâtiment abrite étable et remise. Dans la cour, se trouve un puits en grès rose.
Le colombier
Ce colombier, soutenu par trois poteaux, présente la particularité de se détacher de la grange contre la quelle il s'adosse et d'avoir un toit qui rejoint ceux des deux granges qu'il côtoie.

Sources
"Le patrimoine des communes du Haut-rhin" - Flohic -editions
Crédit photos : Association @PI